
Paul Mellor a passé des dizaines d’années à rêver d’une MG TC, mais une fois qu’il a trouvé le « bon » exemplaire, la restauration a duré à peine plus d’un an.
Pour Paul Mellor, les longs voyages sont une deuxième nature : pilote de ligne, il n’a cessé de faire le tour du globe. Il est donc assez logique que l’objet de ses amours automobiles, une MG TC 1946 magnifiquement restaurée, ait voyagé jusqu’aux antipodes et en soit revenue avant de trouver refuge chez lui. « Elle a été livrée neuve en Australie, » indique-t-il en sortant le petit roadster de son garage du West Sussex, par une froide matinée de février. « Elle y est arrivée en juin 1946, et n’est revenue en Angleterre que 69 ans plus tard, en 2015. »
Il poursuit : « Je rêve d’une TC depuis que j’ai 15 ans, et j’en ai cherché une pendant longtemps, de façon plus ou moins assidue. L’idée était d’attendre que mes enfants ait fini leurs études avant d’effectuer des recherches vraiment sérieuses, mais en 2015 j’ai décidé de ne plus laisser traîner les choses et j’ai donc avancé l’opération de quelques années. Je me suis mis à chercher une voiture correcte et, en mai 2016, j’ai entendu parler d’une candidate potentielle à vendre à Blackbushe. Je suis allé la voir, avec mon ami John Smith qui avait un garage à côté de chez moi. »
Malheureusement, la TC se révèle médiocre, pas à la hauteur des espérances de Mellor et Smith. « Elle réclamait d’importants de travaux. Des chromes manquaient, la peinture n’était pas belle et pendant l’essai la porte passager s’est ouverte, ce qui était mauvais signe ! » Pour les deux amis, la déception est grande mais juste à côté, sous un abri, se trouvait une autre TC. « Nous avons demandé au vendeur si nous pouvions la regarder de plus près. »
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