
Avant le retour de James Bond pour son 25e film, voilà la saga de 007 et d’Aston Martin, association d’une incroyable constance dans le monde de l’espionnage…
Le projectile orange grossit dans le rétroviseur. C’est une McLaren, conduite avec énergie. Ce doit être Ernst Stavro Blofeld, ou un de ses hommes de main. Aucune importance, vous avez le permis de tuer. Disons que, stricto sensu, c’est un permis de cinéma, mais vous avez une bonne imagination. En réalité, vous savez parfaitement que ce ne sont pas des tueurs qui vous supprimeront (plutôt votre taux de cholestérol ou votre concentration sur vos messages en traversant la rue) mais dans le monde de la fiction, vous cherchez la bagarre. Certes, une Aston DB5 est une vieillerie par rapport à une hypercar affûtée comme la McLaren, mais rappelez-vous que vous avez distancé la Ferrari F355 de Xenia Onatopp sur les routes escarpées au-dessus de Monaco [GoldenEye]. Vous pouvez y arriver.
En fait, non. La jauge à essence fonctionne bel et bien, et nous sommes à sec. Le conducteur de la McLaren passe en faisant un signe de la main avant de disparaître. Ce genre de choses n’arrive jamais à l’autre type. Mais vous n’êtes pas James Bond. Juste un idiot sur un circuit d’essai un mercredi matin, se demandant où est le bouchon de réservoir d’essence.
[…]