Guide d’achat

Morris Minor MM & Serie II

La première version de cette petite Morris garde un charme qui ne fait que croître avec les années.

Acheter ce numéro

Plus légère, spacieuse et aérodynamique que laMorris Eight, la Minor d’après-guerre apportait un changement profond, malgré son antique 4-cylindres à soupapes latérales plutôt que le 4-cylindres à plat initialement prévu par Alec Issigonis. Au moins ce moteur était-il connu et éprouvé: les essayeurs s’intéressaient plutôt à l’excellent comportement de la voiture, son habitabilité, sa faible consommation et sa conduite facile.

Sur les premières versions à phares bas, les feux de position servaient aussi à éclairer le compartiment moteur. Le dossier arrière amovible, qui donnait accès au coffre, était un équipement rare et commode qui se combinait à un siège passager repliable. Mais la voiture était sommaire: celles des essais de 1949 ne comportaient qu’un essuie-glace côté conducteur et un seul feu arrière.

Les ingénieurs de Morris étaient en train de mettre au point une version à soupapes en tête du 918cm3 à distribution latérale quand est survenue la fusion de BMC et Austin, si bien que la Minor Série II a reçu le moteur Série A de l’Austin A30, avec sa boîte de vitesses. Ce moteur 803cm3 culbuté était plus vif mais nécessitait une démultiplication plus courte et l’étagement de la boîte était médiocre par rapport à celle de la MM, ce qui entraînait une vitesse de pointe identique, de moins bonnes accélérations et une consommation un peu plus élevée. Cette situation embarrassante s’est accompagnée d’une étonnante désinformation dans l’essai de The Motor, qui indiquait « des accélérations 25% plus énergiques », loin de la vérité des chiffres.

[…]

Acheter ce numéro