
Le 07 août s’est achevée une semaine d’enchères organisée par Gooding & Company sur sa plateforme internet dédiée et entièrement mis à jour. La maison de vente aux enchères américaine enfonce le clou de la dématérialisation des ventes avec même une application qui permet de suivre et enchérir depuis un simple smartphone ou une tablette. Et on ne peut pas dire qu’internet rime avec lots au rabais, 8 des 77 lots étaient estimés au-delà du million de dollars, dont quatre Ferrari, une Bugatti type 57 cabriolet et une Mercedes 300 SL.
À l’heure des comptes, les résultats sont mi-figue mi-raisin. Les 4 Ferrari en tête d’affiche n’ont pas déçu, réalisant les quatre plus grosses enchères de la vente, pour un total de plus de 9 millions $. La 275 GTB de 1966 dans son originale livrée blanche intérieur cuir beige, passe la barre des 3 millions $. Parfaitement préservée, jamais restaurée, offrant quelques rares spécificités comme le bouchon d’essence compétition peuvent expliquer la somme atteinte. Dans un tout autre style et une autre époque, la Ferrari Enzo reste une valeur sûre parmi les modèles du Cavalino Rampante, tout comme la F50 et un peu derrière, la F40. Trois modèles qui ont marqué l’évolution de Ferrari sur le marché des supercars, héritières de la 288 GTO. Autre succès avec le roadster Mercedes-Benz 300 SL qui frise la limite du million $. Pour le reste des lots vedettes, c’est un peu la déception. De nombreuses Ferrari sont restées invendues une magnifique Daytona noire. Le coupé Mercedes-Benz 300 SL rouge de 1955 n’a pas trouvé preneur ainsi que la Bugatti type 57 par Letourneur et Marchand de 1938.