La V8 présentée en couverture du magazine est la première Vantage à part entière, mais l’appellation a été attribuée à plus d’un tiers de toutes les Aston. Voici les plus marquantes.
DB2 Vantage
1950-1953, 248 exemplaires
Dessinée par Frank Feeley, la DB2 a posé les bases de l’ère David Brown, sous la forme d’un modèle combinant parfaitement le rôle de voiture de gentleman pressé en semaine et de machine de compétition le week-end. Elle y était aidée par l’apparition des spécifications Vantage sur le moteur LB6 double arbre. Faisant partie de Lagonda lors de son achat par David Brown, ce 2 580 cm3 avait été conçu par WO Bentley et peaufiné par Willie Watson. Sous forme Vantage, il affichait de plus gros carburateurs SU HV6 et un taux de compression plus élevé (8,16 : 1), et la puissance passait de 105 à 125 ch. La DB2/4 lancée en 1953 adoptait en série le moteur Vantage et l’appellation était abandonnée, les versions plus puissantes (jusqu’à 214 ch) des MkII et MkIII 3 litres étant dénommées « Special Series », avec des soupapes et carburateurs plus gros, et des arbres à cames plus sportifs.
DB4 Vantage
1961-1964, 141 exemplaire
La DB4 avait déjà trois ans et connaissait sa quatrième déclinaison quand les spécifications Vantage sont réapparues après huit ans d’absence. Dotée du 6-cylindres double arbre 3,7 litres tout alliage conçu par Tadek Marek, la Série IV Vantage comportait de grosses soupapes, une culasse haute compression et trois carburateurs SU HD8 au lieu des deux SU d’origine, et la puissance passait de 240 à 266 ch. Elle affichait cette fois des différences extérieures, la carrosserie en aluminium construite à Newport Pagnell selon la méthode Touring Superleggera recevant des phares sous globes, comme ceux de la DB4 GT. Avec la Série V lancée l’année suivante, la plupart des acheteurs ont choisi la version Vantage pour compenser le poids accru de sa plus volumineuse carrosserie.
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