Ces deux allemandes reprennent des ingrédients « classiques », mais avec un moteur ultra-vitaminé. La recette du succès ?
Le succès de la première Mazda MX-5, conçue aux États-Unis, inspirée d’un thème anglais et fabriquée au Japon, n’a pas échappé aux constructeurs allemands. Au milieu des années 90, BMW et Mercedes ont tous deux ajouté à leur gamme un petit cabriolet sportif. Mais ni la Z3 du premier, ni la SLK du second n’offrait le charme tactile de la Mazda, sans réussir à compenser ce manque par une puissance et des performances à la hauteur à leur réputation.
Les ventes étaient bonnes, mais pas l’image auprès des passionnés. Quand Pierce Brosnan, alias James Bond, est apparu en 1995 au volant d’une Z3 dans Goldeneye, c’était une version 1,9 litre 140 ch, seul moteur alors disponible. Son alter ego de Stuttgart bénéficiait d’un compresseur installé sur le 4-cylindres mais, équipée malheureusement d’une boîte automatique et d’une direction médiocre, elle n’était guère plus sportive. Des versions 6-cylindres ont certes suivi, mais les sarcasmes sur les garçons-coiffeurs les avaient précédées…
Puis sont entrées en scènes les divisions AMG et BMW M. Ce sont aujourd’hui des marques mais, dans les années 90, il s’agissait d’entités de niche proposant de puissants dérivés de berlines de série. AMG, basée à Affalterbach, ne modifiait les Mercedes que depuis 1967 et l’a fait avec l’appui de la marque à partir de 1992, avant d’être en 1999 complètement intégrée à la famille de Stuttgart.
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