
La Mini a donné naissance à une multitudes de dérivées, plus ou moins réussies. Ces quatre coupés font partie des meilleures variations sur ce thème.
Quand la première Morris Mini-Minor est apparue en 1959, elle a révolutionné la façon d’appréhender l’architecture d’une voiture et son usage. Triomphe de la forme et de la fonction, la voiture conçue par Alec Issigonis est rapidement devenue une véritable icône. Mais l’astucieux moteur transversal avant n’a pas seulement dégagé la place pour un habitacle spacieux ; il a ouvert une foule de possibilités à toutes sortes de petits constructeurs.
L’usine n’a pas tardé à exploiter le potentiel sportif de la Mini et, en septembre 1961, les versions Cooper ont rejoint la gamme pour briller dans les épreuves du Championnat Tourisme anglais et du monde des rallyes. Mais John Cooper était loin d’être le seul à comprendre le potentiel de la petite voiture. S’il s’est contenté d’améliorer les performances du modèle existant, plusieurs officines se sont intéressées aux possibilités fournies par le compact ensemble motopropulseur, et ont commencé à piocher dans le stock de pièces BMC pour réaliser leur propre rêve.
Les machines qui en ont résulté étaient extrêmement variées, certaines permettant aux bricoleurs de se faire plaisir à peu de frais, d’autres offrant aux petites écuries de course de quoi briller en piste. Elles étaient toutes différentes, avec un ensemble de configurations qui n’avaient plus grand-chose à voir avec la Mini d’origine.
Un des premiers à déplacer le moteur Série A a été Chris Lawrence qui, sur sa Deep Sanderson DS301, a profité de sa disposition transversale au-dessus de la boîte pour l’installer derrière le pilote. Le moteur entraînait les roues arrière dans un châssis-poutre conçu par Andrew Wallace, avec une suspension avant reprenant le « Lawrence Link » breveté par Lawrence : un système de bras tiré qui avait fait ses preuves sur les Formule Junior Deep Sanderson.
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