Honda NSX NA1, NA2 et NC1

Révolution chez les supercars

© Classic & Sports Car / James Mann

Lors de son lancement en 1990, la Honda NSX a bousculé le monde des supercars. Nous avons réuni trois générations de cette machine exceptionnelle.

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Dans les années 50, il aurait fallu un certain culot pour parier que le Japon deviendrait une grande puissance économique et technique. Alors qu’en 1954 la futuriste Mercedes 300 SL « papillon » est apparue sur les autoroutes allemandes, rares étaient encore les chaussées bitumées au pays du soleil levant. Et quand le mot « supercar » a accompagné la naissance de la Lamborghini Miura, encore plus rares étaient ceux qui auraient prédit qu’un constructeur japonais produirait un jour son propre chef-d’œuvre à moteur central. Alors le fait que son nom — NSX — ait perduré jusqu’à une troisième génération a sans doute surpris même celui qui, le premier, a rêvé ce rêve impossible.

Le projet NSX est né en 1984 du souhait de Soichiro Honda, fondateur de l’entreprise, de concurrencer ses rivaux européens tant sur route que sur circuit. Honda visait le marché des supercars, et en particulier la Ferrari 308.

Dès le départ, la NSX était un projet extrêmement ambitieux et techniquement avancé, comme en témoigne la différence avec la Toyota MR lancée l’année où les études ont commencé. La MR (MR2 au Japon) était la première sportive japonaise à moteur central, mais la supercar voulue par Honda ne jouait pas dans la même cour. C’était la première voiture de série constituée d’une monocoque en aluminium, une avancée aussi spectaculaire en 1990 que celle de la Lotus Elite plus de 30 ans auparavant.

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