Sorties des cendres

LES MAZDA PRÉFÉRÉES DU MAGAZINE

© Classic & Sports Car

La renaissance de Mazda après le drame d’Hiroshima fait partie des miracles automobiles. Voici les modèles préférés de l’équipe de Classic & Sports Car.

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Mazda RX-500
Mick Walsh

Matchbox a réalisé quelques modèles inhabituels pour sa collection Superfast, comme la peu connue RX-500. Star du Salon de Tokyo 1970, ce prototype à moteur rotatif destiné aux recherches sur la sécurité présentait beaucoup d’innovations dont une large utilisation de plastique léger. Les multiples feux arrière indiquaient si la voiture accélérait (vert), freinait (rouge) ou roulait à vitesse constante (ambre).

Cette machine à portes « papillon » ne pesait que 859 kg et, avec son birotor Wankel 10A 982 cm3 en position centrale, elle atteignait 240 km/h. Ses livrées successives ont laissé croire à plusieurs exemplaires mais, après être restée des années exposée au City Transportation Museum d’Hiroshima, l’unique RX-500 est enfin venue en Europe en 2014 pour participer au Festival of Speed de Goodwood.

Mazda était plongé dans les idées futuristes quand la RX-500 a été dévoilée en 1970 à côté de l’EX-005, citadine 4 places à propulsion hybride composée d’un moteur rotatif à régime constant chargeant une batterie qui alimentait à son tour un moteur électrique. Avec ses roues en losange et son habitacle en œuf abondamment vitré, elle n’aurait pas déparé un film de science fiction. Un seul levier commandait direction, freins et accélérateur.

Mazda RX-2 Coupé
Alastair Clements

Depuis sa première voiture de tourisme, la R360, Mazda a connu une enviable tradition de coupés. Il n’est donc pas étonnant que notre liste en comporte plusieurs. J’ai toujours beaucoup aimé la ligne de la R130 Luce mais lors d’une visite à l’Automobil Museum Frey, en Allemagne, j’ai remarqué une RX-2 de 1970 (appelée Capella au Japon) qui m’a plu tout de suite.

Comme une petite Luce, avec sa ligne arrière effilée clairement inspirée de sa devancière dessinée par Giugiaro, elle était disponible avec un moteur classique ou rotatif. En coupé deux portes, avec un birotor 12A de 115 ch entraînant les roues arrière, elle avait un vrai potentiel sportif sous un aspect banal mais séduisant surtout dans la version quatre phares à bandes latérales.

Malheureusement, comme de nombreuses voitures japonaises de cette époque, la rouille en a décimé les rangs et les survivantes en bon état sont difficiles à trouver.

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