Chevrolet Camaro Z/28

La bombe de General Motors

© Classic & Sports Car / Tony Baker

General Motors a pris un peu tard le train des pony-cars, mais la puissante Camaro Z/28 s’est largement rattrapée, comme le rappelle Julian Balme.

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Pour les Anglais d’un certain âge, le vue d’un badge « Twin Cam » sur le coffre d’une Ford Escort leur fait battre le cœur plus vite. Ils peuvent se rappeler avoir passé le permis sur une laborieuse berline 1100 L en rêvant à la version sportive, ou à Frank Gardner sur trois roues en Tourisme, au volant d’une Escort aux couleurs rouge et or d’Alan Mann. Mais pour ceux qui sont nés 6 000 km plus à l’ouest, les mêmes réactions sont provoquées par la plus excitante des Camaro, la Z/28.

Pour toute une génération, cette véritable « spéciale d’homologation » est la Camaro la plus désirable de la gamme. Tout au long de la saison 1968, l’image de la Chevrolet Sunoco bleu et jaune de Mark Donohue s’est gravée dans la mémoire des jeunes passionnés américains, de Riverside à Watkins Glenn. Sur les treize manches du championnat Trans-Am, le jeune pilote en a remporté dix, lors de cette saison décisive pour l’équipe de Roger Penske. Donohue avait intégré une équipe dans laquelle son talent pouvait s’épanouir et Penske, ayant raccroché le casque, avait trouvé sa vraie vocation et allait devenir un des meilleurs patrons d’écurie. Chevrolet était, enfin, un vainqueur « officiel » et la version six-cylindres de base avait une cousine qu’elle pouvait envier.

La Camaro, tout comme l’Escort, a été dévoilée en 1967, en réponse à la déferlante provoquée par la Mustang. Avec sa panoplie de motorisations, la toute nouvelle « pony-car » (ainsi nommée à cause de son gabarit réduit) de Ford proposait une version adaptée à chaque famille américaine. Une fois de plus, General Motors était prise de vitesse.

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