
Dans sa deuxième génération, la sportive japonaise la plus vendue est aujourd’hui une affaire intéressante, si vous inspectez soigneusement l’exemplaire que vous achetez.
Il était difficile de succéder à la première Mazda MX-5. Elle devait disparaître à cause de ses phares escamotables qui ne respectaient plus les règles de sécurité américaines. Mazda à fait d’un mal un bien en redéfinissant la voiture: elle a gagné en dimensions (intérieures et extérieures), en aérodynamique et en puissance. Sur une suspension plus ferme, elle a reçu des jantes et pneus plus gros. Officiellement désignée NB mais connue aussi comme Mk2 ou série 2, elle a gardé la même philosophie: moteur avant, propulsion, répartition des poids 50-50, suspension par doubles triangles et ressorts hélicoïdaux. Une Lotus Elan moderne.
Face à la concurrence des MGF, BMW Z3, Toyota MR et Fiat Barchetta, la Mazda tenait son rang. « La reine de toutes, c’est la MX-5 », écrivait Autocarà propos du châssis, lors de son premier essai d’une 1,8litre. « Toutefois, nous regrettons que la MX-5 ait perdu un peu de son attrait visuel, » poursuivait l’article. « Mais au volant, elle est meilleure que jamais. » Seule la plus coûteuse Lotus Elise faisait mieux en matière de sensations, au détriment de la facilité d’utilisation quotidienne. Depuis son lancement, la MX-5 a été produite à plus d’un million d’exemplaires, toutes générations confondues.
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